Depuis quelques années, le Planétarium de Montréal offre une activité qui permet aux jeunes de maîtriser des tâches de robotique. Une équipe de recherche suit plusieurs groupes scolaires qui y participent, dans le but d’étudier le sentiment d’efficacité personnelle dans un tel contexte d’apprentissage. Gino Harel a suivi les élèves et les scientifiques dans l’un de ces ateliers.

Contrairement à l’estime de soi, qui relève de l’évaluation globale qu’une personne fait de sa propre valeur, le sentiment d’efficacité personnelle se rapporte davantage à notre confiance en nos habiletés pour maîtriser une tâche.

Le Projet Aldébaran, une activité du Planétarium de Montréal, permet de suivre l’évolution de cette notion chez les élèves participant à l’étude, avant et après la tenue de l’atelier de robotique. Les jeunes doivent remplir des questionnaires au début et à la fin.

Les chercheurs et chercheuses dans ce projet ont déjà publié leurs premiers résultats, notant une progression importante du sentiment d’efficacité personnelle chez les filles au terme de l’activité.

L’équipe entreprend maintenant la deuxième étape de ses travaux, au cours de laquelle elle espère recruter des participants et participantes de 20 à 25 groupes additionnels d’élèves.